Back to Top Quand la langue première pose un défi - L'Hôpital d'Ottawa Website scanner for suspicious and malicious URLs
 

toh

Tags:

Quand la langue première pose un défi

 
Maria A. Belisario, RPN

Maria A. Belisario, IAA, et d’autres infirmières au 4 Ouest font souvent des aide-mémoire pour aider les patients qui ont oublié leur seconde langue, soit le français ou l’anglais, à communiquer.

Les patients à un certain stade de la démence perdent bien souvent leur langue seconde, comme le français ou l’anglais, et parlent uniquement leur langue maternelle. Pour les professionnels de la santé, comme les infirmières au 4 Ouest, c’est un défi.

« Nous avons une obligation de prendre des mesures d’adaptation et nous recourons à des interprètes quand les patients ont des examens ou des rendez-vous médicaux, participent à une rencontre familiale ou doivent signer des formulaires de consentement », explique Caiti Ford, gestionnaire clinique à l’Unité de soins transitoires au 4 Ouest. « Les choses se compliquent toutefois quand les patients sont hospitalisés pendant des mois. Nous ne pouvons pas avoir d’interprète sur place en tout temps, alors les infirmières communiquent de diverses façons. »

Par exemple, elles demandent aux membres de la famille de préparer des aide-mémoire comportant des mots et des expressions utilisées couramment quand les patients veulent notamment aller aux toilettes ou avoir de l’eau ou des antidouleurs. Parfois, on appelle la famille pour qu’elle traduise au téléphone. Les infirmières ont aussi essayé des applications de traduction, mais aucune n’est vraiment efficace. De toute façon, comme une grande partie de la communication est non verbale, elles utilisent beaucoup de gestes et de signes.

« Nous pouvons réconforter sans parler, affirme Caiti. Le non verbal est très évocateur. »

D’après Maria A. Belisario, IAA, un sourire, un toucher attentionné ou un ton de voix rassurant supprime les obstacles linguistiques. Elle apprend toujours quelques mots dans la langue du patient et écrit celui qui signifie « douleur » sur le tableau de soins, afin de ne pas l’oublier.

« Quelques mots seulement dans leur langue permettent de les réconforter, affirme Maria. Ils nous font plus confiance quand nous faisons un effort. »

Les patients qui n’ont jamais appris l’une de nos langues officielles expriment généralement mieux leurs besoins que les autres, affirme Caiti. « Nous avons jusqu’à cinq patients en même temps qui ne parlent ni français, ni anglais. »

Son équipe a appris que même si la communication est bonne à l’unité, il faut prévoir les conversations médicalement complexes qui nécessitent un interprète.

Selon Serge Falardeau, coordonnateur de la sensibilisation à l’accessibilité, une excellente communication entre le personnel médical et les patients est essentielle.

« Leur santé en dépend, souligne-t-il. Au besoin, des interprètes qualifiés sont présents aux rendez-vous médicaux importants. »

Cliquer ici pour réserver des services d’interprétation culturelle (linguistique)

 
Comment

Dites-nous ce que vous avez pensé de cet article!

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*


Autres ressources utiles

Le présent site Web fournit des renseignements généraux. Certains renseignements pourraient ne pas vous convenir. Consultez votre médecin, une infirmière ou un autre professionnel de la santé pour savoir si ces renseignements s’appliquent à votre situation. On pourra aussi répondre à vos questions et préoccupations.